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Le site des Gorges du Caramy se trouve en amont de la rivière Caramy et relie les communes de Tourves à Mazaugues ; leur creusement remonte à l'ère Quaternaire et est le résultat d'une élévation du massif voisin de la Sainte Baume, héritage de mouvements tectoniques et de variations climatiques, alternant cycles de glaciations et de réchauffements.
Cet ensemble karstique, est constitué d'un plateau lapiazé, qui domine les gorges ; c'est dans la falaise, constituée de calcaires clairs, traversés de gisements de bauxite, que s'ouvrent les principales grottes : une quinzaine, dont certaines ornées.
Considérés par les Préhistoriens comme un sanctuaire du Néolithique (- 6 000 ans av. JC), ces abris aux peintures schématiques, ont quelquefois servi de sépultures.
A cette époque, les hommes vivent dans des cabanes construites dans la plaine, dont ils cultivent les champs, où ils élèvent des troupeaux de caprins et ovins.
Il semblerait que ces grottes, outre leur affectation d'abris de berger, aient une signification spirituelle (comme nous, nos chapelles, ou oratoires ?)
Une découverte passionnante de la vie de nos ancêtres préhistoriques dans un site assurément enchanteur et mystérieux : une sortie à ne pas manquer !
Retrouvez le reportage effectué sur les grottes du Caramy par la bande des Grottophiles, d'un clic !
voir le BULLETIN de mars - la METEO de samedi -
Inscriptions obligatoires -tél. 06 12 52 40 21 Martine
Prévoir: lampe-torche & bonnes chaussures !
RV à 8H30 parking du centre commercial du Golf
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La soirée est prévue dans un riad de la Médina : un ancien palais, superbe, aux mosaïques colorées, et aux colonnes sculptées ; les NATURE, PASSIONS sont aux place d'honneur, face à la scène, où les numéros vont se succéder : magiciens, musiciens, et bien sûr, les danseuses orientales...
Elles ont tout de suite repéré les "vrais amateurs" au milieu d'un auditoire d'anglo-saxons guindés et peu connaisseurs, c'est sûr !
Mais, le clou du spectacle, ce sera le numéro très réussi...
... de Jocelyne, qui s'est entraînée tout l'après-midi, à faire tourner un collier fixé sur son petit calot. Ha ! c'est sûr qu'y a du travail derrière cette apparente facilité, pour arriver à une telle dextérité : "travailler du chapeau", sans en avoir l'air ! Bravo l'artiste !
Bon, je ne peux pas passer sous silence le petit incident dont j'ai été la victime : une tentative de rapt dans une espèce de "bonbonnière"... Mais heureusement les NATURE, PASSIONS se sont cotisé et ont versé la rançon (modeste) réclamée par les ravisseurs... Sacrée soirée !!!
Pour notre dernière journée, une balade est au programme depuis le village troglodytique de Bahlil, à travers la campagne et les oliveraies, jusqu'à la ville voisine de Sefrou :
c'est comme un clin d'oeil à notre programme de l'année, puisque de nombreuses grottes sont visibles sur le parcours, et certaines sont encore habitées !
Voilà notre séjour se termine, et nous posons pour une dernière photo dans les jardins du Zalagh palace.
les jardins de l'hôtel ZALAGH
FiN.
Martine
le diaporama du séjour à Fès (2e pa rtie)
(photos de Nicole, Philippe & Martine- pensez à clicquer sur les photos pour les agrandir !)
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Après ces 2 premières journées bien remplies, nous partons le matin tôt, avant la cohue attendue des marchés, à la découverte de la Médina de Fès - Fès El Bali- fondée vers l'an 800 par des familles musulmanes venant d'Espagne.
C'est le coeur historique de Fès : des ruelles qui gravitent autour de l'Université Qaraouiyine, de sa mosquée et de sa Médersa (école coranique).
Si on ne peut pas entrer dans les mosquées, on peut visiter les Médersas aux magnifiques zelliges où domine le bleu de Fès, aux plafonds en cèdre sculpté, aux murs de marbre ciselé.
Les souks grouillent d'activité et regroupent, par quartier, les différents artisans :
et mille petites échoppes colorées et parfumées .
Même un "souk du mariage", avec des corbeilles multicolores dans lesquelles la future mariée sera présentée comme un bonbon !
Et voilà Philippe devant sa nouvelle enseigne : he oui ! il a repris du service à Fès, alors que Jocelyne a trouvé un petit job dans un cabaret voisin : faut dire qu'elle se débrouille pas mal, non plus ; on a perdu 2 adhérents, j'espère que les Marocains nous seront reconnaissants...
Jocelyne, à l'entraînement...
Bon, la journée est finie, mais il nous reste une belle soirée en, perspective à passer dans un riad de la Médina ; en attendant, on va retrouver avec plaisir notre hôtel féérique..
piscine de l'hôtel ZALAGH
à suivre...
Martine
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Le 2e jour, nous partons découvrir le site antique de VOLUBILIS (IIe & IIIe siècles) dans la plaine fertile du Saïs ; autour de Fès, s'étendent d'immenses plaines agricoles dominées par les montagnes du Rif.
A perte de vue, des cultures maraichères et céréalières au milieu des oliveraies ; c'est le grenier du Maroc : des terres riches, qui produisent, outre du blé, des fèves, pois-chiches, petits pois...
Le Maroc a été bien arrosé, cet hiver, comme le Sud de la France ! Des pluies abondantes, depuis l'automne qui ont rempli les barrages et les canaux d'irrigation .
Quand on découvre la cité romaine, on éprouve le même choc qu'en découvrant Pompeï :
les mosaïques colorées, les colonnes intactes, et la vie imaginée en ces lieux, font dire à notre guide :"c'était le paradis sur terre "!
On prend ensuite la route de Meknès, 2e cité impériale, capitale du Sultan Moulay Ismaïl (fin 17e/déb.18e), contemporrain et admirateur de Louis XIV qui, pour enrichir ses palais, pilla Volubilis et accumula richesses, esclaves (150 000) et chevaux (12 000) !
Dernière visite au sanctuaire qui abrite le mausolée du Sultan.. on se déchausse à l'entrée, comme les Musulmans, mais on ne s'approche pas du tombeau ! Après une dernière visite autour des remparts de la ville, retour dans "notre palais oriental"
Zalagh park hotel
à suivre...
le diaporama du séjour à Fès (1e pa rtie)
( photos de Nicole, Philippe & Martine)
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Un message à faire passer ? Vite ! un mail et via le "vracInfos" du BLOG, les infos circulent entre les adhérents !
...des nouvelles rassurantes ...
...de notre amie & adhérente japonaise, Nobuko, qui se trouve en Europe, actuellement et dont la famille vit dans le Sud du Japon
Elle remercie tous ceux qui se sont inquiétés à son sujet, et qui auront le plaisir de la retrouver bientôt en randonnée.
... places de spectacle à céder....
- pour la pièce de théâtre "L'écume des jours ", vendredi 25 mars à 20h30 au Palais des Congrès à St Raphaël - 2 places à 18 €/l'une
- pour l'opéra "Le Barbier de Séville" - dimanche 27 mars à 17h00 au Forum de Fréjus - 1 place à 22 €
- tél 06 12 52 40 21 ou martine.mournard@wanadoo.fr
A bientôt,
Martine
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A l'arrivée, en début d'après-midi, dans le petit aéroport de Fès, le soleil nous accueille, et aussi notre guide local, Hassan, pour nous emmener...
..sur la place du Palais royal d'abord, ensuite découvrir la ville sainte de Fès, et une des parties les plus anciennes de l'immense cité :Fès Jdid (la ville nouvelle), fondée et construite au XIIe siècle,
Les remparts du Méchouar (place d'armes) où viennent se poster en sentinelles, les cigognes
et juste derrière, le quartier juif - le Mellah - avant de partir faire un tour panoramique, pour mesurer l'ampleur de la ville, car la Médina de Fès est la plus grande du monde !
Un labyrinthe de ruelles où l'on pourrait se perdre, sans un guide.
Une première journée de découverte et un dépaysement total à moins de 2 heures de chez nous !
On rejoint notre hôtel, le Zalagh park palace, un palais oriental, tel qu'on l'imagine !
à suivre...
Martine
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Niché dans la verdoyante vallée de l'Issole, le village de Cabasse est posé sur un important gisement de bauxite, un territoire déjà riche de ce minerai ; Carcès, Tourves, Mazaugues, autres communes de la Provence verte, ont aussi été des centres d'exploitation importants.
carte de la Provence verte (centre-Var)
Le passé préhistorique de Cabasse - une demi-douzaine de dolmens, un menhir, un habitat troglodytique- en ont fait la capitale varoise de la Préhistoire.
Curiosités sur le parcours de la rando
Le dolmen de la Gastée. La dalle de couverture du dolmen pèse plus de cinq tonnes. On y a retrouvé de nombreux ossements et dents représentant quelques 80 corps.A voir aussi, un autre dolmen - celui du Pont-neuf - près de la chapelle N.-D. du Glaive, qui a été déplacé de son site initial, devenu un lieu d'extraction de la bauxite.La chapelle ND du Glaive
Edifice très simple datant du XVII° siècle. Elle renferme de nombreux ex-votoLa grotte aux fées
Il s'agit en fait d'un habitat troglodytique, utilisé à différentes périodes de l'histoire du village, comme refuge, à partir d'une grotte habitée à la PréhistoireDe style roman primitif, antérieur au Xe siècle, restaurée en 1700.-inscriptions :Bernard Merlin 04 94 95 84 11-RV à 8H30 parking du centre commercial du Golf
voir le BULLETIN de mars - la METEO de dimanche -
Les Dolmens
Ce sont des tombes collectives de la fin du néolithique (2500 à 2000 ans av. JC.) recouvertes de pierres, les cairns (les plus spectaculaires se trouvent en Bretagne).
Ils s'organisent tous de la même façon. Un couloir, de longueur variable, permet d'accéder à une "chambre" mortuaire. Cette chambre est couverte par une dalle de chevet s'appuyant sur des murets constitués de pierres dressées.
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BIOTOPE terres cristallines de l'Estérel - mars 2011
Le Mimosa blanchissant - Acacia dealbata - famille des Fabacées (ancien nom des Légumineuses : toutes les plantes qui produisent des gousses) - nom vernaculaire "Mimosa des fleuristes"
Originaire d'Australie, il est ramené en Angleterre à bord du navire de James Cook de retour de sa 1e expédition en 1771 ; les Anglais le cultivent sous serre, et en 1867 l'apportent sur la Riviéra française, à l'occasion de leur villégiature hivernale.
On a beaucoup planté de mimosas, dans le Tanneron et sur les collines de Grasse, et dès l'entre-deux guerres, les mimosistes du Var et des Alpes maritimes vont en développer le commerce en l'expédiant dans le monde entier. Il est exploité aussi par les parfumeurs, et "l'absolu" (l'huile essentielle) se retrouve dans de grands parfums, comme le "N° 5" de Chanel, "Champs Elysées" de Guerlain, notamment.
Il s'est propagé un peu partout, jusqu'à menacer la flore locale, tout comme son congénère, l'Eucalyptus, lui-aussi considéré comme envahisseur, car se reproduisant et se propageant rapidement ; de plus ces espèces "invasives" sont très facilement inflammables.
Mimosa du jardin d'Hanbury
Il existe environ 1200 espèces de mimosas, et la collection nationale se trouve à Bormes les Mimosas ; il s'agit de la pépinière de Gérard Cavatore, qui en propose plus d'une centaine. Les mimosas se multiplient par semis, par bouturage, par greffage ; beaucoup d'espèces cultivées dans les jardins, sont greffés sur l'Acacia dealbata, celui qu'on trouve dans l'Estérel, en particulier.
Particulièrement exubérant cet hiver, il a bénéficié des abondantes pluies, qui ont gonflé ses boutons floraux : les glomérules.
Acacia karroo, l'hiver Acacia karroo, fin juillet
une espèce originale de Mimosa : Acacia karroo (syn. horrida = rébarbatif !) à la floraison estivale (juil/août) et aux longues épines blanches : 7 cm, difficile d'en faire des bouquets !
Martine
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C'était donc mardi 1er mars, en après-midi, dans l'Estérel, au hameau de BOSON...
En ces lieux, près du gué dans le Reyran, se trouvait un véritable hameau autour d’une usine de transformation des schistes bitumineux, le « hameau de Boson » .
La nature a repris ses droits, mais en fouillant dans les fourrés, on retrouve les indices d’une vie communautaire à Boson. C’est à la découverte de ces vestiges que les « marcheurs-papoteurs » se sont livrés, ce mardi, avec enthousiasme et recueillement.
sur les vestiges d'habitations...
Une école, une boulangerie-épicerie, un troquet-cantine, des maisons individuelles et des dortoirs pour les célibataires s’ordonnaient de part et d’autre du cours d’eau, depuis le pont sur le Reyran, jusqu’à l’usine et la poudrière qui se trouvaient, elles, adossées à la colline, plus en amont.
Au plus fort de la production, entre 1870 et 1925, on dénombrait sur le site minier plus de 500 personnes : mineurs, ouvriers spécialisés et cadres. Les mineurs, essentiellement piémontais, vivaient au hameau avec leur famille.
A la fermeture du site, en 1945, certaines familles sont restées au hameau, les travaux saisonniers, la construction de l’autoroute et du barrage de Malpasset évitant le retour au pays… Malheureusement, c’est le barrage, qui mit fin brutalement à cette petite communauté en rasant, dans la nuit du 2 décembre 1959, toutes les constructions du hameau faisant, ici, plus de cinquante victimes.
l'empreinte d'une meule
Sur ce même site, se trouve un lieu d’extraction de meules dans des grès du carbonifère (roche plus tendre que la rhyolite). Cette meulière présente des excavations qui font penser à la forme des meules d’affutage. Quand on sait que les tailleurs de meule au XIXéme siècle étaient pour la plupart des carriers ou des mineurs, on peut penser que ces meules ont été extraites par les mineurs de Boson.
JeannineRenseignements extraits de l’ouvrage de Louis ROBION : Fréjus Vème-XXème siècles, déclins et renaissances.
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INFOS utiles pour n/séjour à Fès ...
- prévoir : vêtements confortables et "sport" + chaussures légères de marche + petit sac à dos + tenue pour le soir + équipement pour profiter du SPA de l'hôtel"ZALAGH palace"
- ne pas oublier d'emporter dans l'avion, la pochette Arts & vie, contenant le chèque-parking, le billet électronique et votre passeport
- prendre des euros (espèces)
...notre séjour de juillet ..
est bien prévue dans le massif de la Chartreuse et non dans la vallée du même nom...
...notre séjour en CORSE ..
- destination : CORSE du Nord, l'Ile rousse - embarquement à Nice (Cie CORSICA ferries)
- + d'infos, bientôt
... place de spectacle à céder....
- "Le Barbier de Séville" - dimanche 27 mars à 17h00 au Forum (22 €)- contacter :
Philippe Rabefierana tél. 06 98 76 83 52 ou mail philippe.rabefierana@laposte.netMartine
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