MARCHER, PAPOTER : le résumé !
Bien sûr, on ne saurait le comparer avec le majestueux pont du Gard (52 km) , ou celui du Gier à Lyon (75 km), mais l'aqueduc de Fréjus, n'en demeure pas moins impressionnant avec ses 42 kilomètres.
L'aqueduc romain de Fréjus, dont la construction remonte au début de notre ère chrétienne, fut utilisé pendant les 4 premiers siècles. Cet ouvrage utilitaire, indispensable à la cité romaine de Forum julli devenue importante, conduisit d'abord les eaux de la Foux à Montauroux, puis devant les besoins croissants de la Cité, celles de la Siagnole, depuis le bas du village de Mons (le Neissoun), jusqu'à la butte du Moulin-à-Vent à Fréjus, colline de 35 m. d'altitude d'où les eaux étaient réparties dans les différentes canalisations urbaines, parcourant 42 km sur près de 500 mètres de dénivelé.
L'aqueduc, qui chemine à travers maquis et forêts, vallons et collines, se poursuit, tantôt souterrain, tantôt en corniche, ou en ponts-aqueducs (36) , dont 28 pour la seule vallée du Reyran , défiant les obstacles sur son chemin, comme la Rochetaillée, haute de 12 mètres, à Mons.
Vue aérienne du parcours final de l'aqueduc
Sa destruction a commencé avec les invasions barbares du Ve siècle et s'est poursuivie avec les incursions sarrasines du Xe siècle.
En 1870 un décret impérial fixe les conditions de partage des eaux de la Siagnole captée de nouveau pour l’occasion. Une bonne partie de l’aqueduc romain a été utilisée pour cette réalisation.
Devant les arches Bérenguier, autour de Jeannine, notre guide
Pour + infos sur la technique de construction de l'aqueduc de Fréjus : le document du site Infos Patrimoine PACA