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Une rando dans le haut-pays niçois, pour aller découvrir les Gorges de l'Estéron, taillées par les eaux vertes de la rivière éponyme. Une occasion de découvrir les villages typiques de Bouyon et Les Ferres, villages perchés...
...ainsi que le site de la Clue de la Cerise.
NB : en cas de météo pluvieuse, la rando serait annulée
le topo de la rando
RENS. & INSCRIPTIONS : BERNARD MERLIN 04 94 95 84 11
le BULLETIN de SEPTEMBRE la METEO de DIMANCHE -l'itinéraire (autoroute /sortie ST LAURENT DU VAR)
Martine
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Un nouveau thème pour cette rentrée des balades du mardi , qui touche au patrimoine, moins prestigieux que les châteaux, mais tout aussi passionnant : les maisons remarquables, et pour commencer cette série, les maisons forestières de l'Estérel.
Quand, pourquoi et pour qui ont-elles été construites ?
Pour répondre pleinement à cette question il nous faut connaître quelques rudiments de l’histoire des forêts en France.
C’est parce que nos belles forêts qui couvraient la majeure partie du pays se dégradaient rapidement pour cause de surexploitation par l’ensemble de la population (bois pour les constructions terrestres et marines, écobuages pour agrandir les terres agricoles, multiplications des petits métiers de la forêt mais aussi chasses, braconnages, incendies) que dès 1291 Philippe Le Bel (roi de France de 1285 à 1314) créa le service des « eaux et Forêts ». En 1346, les premières lois d’un « code forestier » vinrent en appui à ce service de protection des forêts.
La dégradation des forêts se poursuivant et s’intensifiant malgré tout, Colbert, (ministre de Louis XIV de 1664 à 1671) créa le concept de « Forêts Domaniales » en 1669, afin de préserver au moins une partie des forêts de France. Cependant le plus grand propriétaire terrien du pays n’était pas le Roi mais l’Eglise. En effet depuis de nombreuses années le Pape distribuait des « Indulgences » (« passeport pour le Paradis ») aux nobles peu scrupuleux qui payaient en retour par la cession de vastes domaines. Les paysans et habitants des bourgs avaient pris l’habitude d’utiliser les ressources de ces terres boisées souvent loin des abbayes à laquelle elles étaient rattachées, et le code forestier ne s’appliquait pas à ces forêts privées.
En 1789, la confiscation des biens de l’Eglise par l’Etat enrichit grassement le domaine forestier de celui-ci. Il fallut redoubler d’efforts pour freiner la perte de la couverture végétale et amorcer le reboisement. Les nouvelles lois du « code forestier »publiées en 1827 interdirent alors jusqu’au ramassage de bois mort et feuilles sèches dans les forêts domaniales. S’en suivit alors une série de longs procès entre l’Etat et les communes, procès qui aboutirent dans les années 1840 au partage de l’espace forestier entre le Domanial et le Communal. Le « code forestier » ‘s’épaissît encore au fil des années, les lois s’appliquant à l’un et/ou à l’autre des espaces forestiers (les dernières lois ont été ajoutées en 2001 et 2012). Le service des eaux et forêts quant à lui, devint en 1966 l’Office National des Forêts, l’ONF maître d’œuvre actuel de la gestion de nos espaces forestiers domaniaux et communaux …Les maisons forestières appartiennent à l’ONF
L’Estérel, est un bel exemple de cette histoire. Pendant huit siècles la majeure partie du massif était propriété de l’Evêque de Fréjus .L’Eglise partageait les bénéfices de l’exploitation de ses bois avec les habitants des villes et villages voisins, cette exploitation sans mesure avait mis à mal la couverture végétale du massif complètement disparue par endroit. Devenu propriété de l’Etat en 1789, l’accès au massif fut interdit aux villageois. Les procès entre les communes et l’Etat aboutirent en 1848 au partage du domaine forestier : 60Km2 restèrent Domaines de l’Etat, 80 Km2 furent distribués entre les communes avoisinantes : Saint-Raphaël, Fréjus, Les Adrets, Bagnols en forêts et Puget sur Argens (le massif couvre environ 340 Km2, le reste est donc privé).Il fut très difficile de remettre en état les forêts ravagées par des années d’exploitation sans règlementation. Les gardes des eaux et Forêts s’y employèrent et c’est l’un d’entre eux, le jeune Auguste Muterse, natif d’Antibes, qui, préconisa dans les années 1880 la construction des maisons afin de loger au cœur du massif domanial, gardes et cantonniers pour une rentabilisation maximale du travail de repeuplement végétal du massif. Une plaque commémorative honore ce garde forestier devenu inspecteur durant son service.
Nous savons maintenant pourquoi et pour qui ces maisons ont été construites …Nous verrons le mois prochain, où, quand et comment !
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Une belle découverte que ce séjour dans un site moins connu du Verdon, depuis Baudinard,jusqu'à Quinson, les moyennes gorges du Verdon...
JOUR 1
Au départ du village de Baudinard, notre 1e randonnée nous fait découvrir une campagne riche en histoire..
... et une nature exceptionnelle, préservée, au bord du Verdon
Arrivée à Montpezat,le petit village médiéval posé sur la colline qui domine les eaux émeraude, du Verdon
JOUR 2
Depuis le village de Montpezat, descente à pied vers le Verdon, pour découvrir l'autre berge ...
et enfin les 2 berges à la fois, depuis la rivière !
JOUR 3
Journée "tourisme" pour ceux qui n'ont pas eu peur de la pluie - une légère ondée, vite chassée par le vent d'ouest - pour aller visiter le coquet village de Bauduen
et le tout aussi charmant village de Régusse...
qui a habillé ses fiers moulins, pour les adhérents de NATURE, PASSIONS !
A feuilleter l'ALBUM du séjour dans le VERDON (clic sur le titre)
Martine
2 commentaires -
Un message à faire passer ? Vite ! un mail et via le "vracInfos" du BLOG, les infos circulent entre les adhérents !
le séjour en PAYS CATHARE...
RAPPEL pour les retardataires !
Pour l’ensemble des entrées & visites (prix « groupes »), prière de m’adresser :
un chèque de 45 €/personne à l’ordre de NATURE, PASSIONS
avant le 15 septembre
SUITE à défection :
2 places disponibles : me téléphoner pour info
A bientôt,
Martine
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le week-end dans le VERDON...
-VENDREDI : randonnée depuis BAUDINARD s/VERDON - 15 km - 300 m dénivelé - prévoir pique nique - RV s/parking du cimetière à 10 h
- SAMEDI ; balade depuis MONTPEZAT, le matin - pique nique - l'après-midi, balade en canot électrique (prévoir 20 €) dans les gorges de BAUDINARD
- DIMANCHE : randonnée depuis le village de BAUDUEN -13 km - 200 m dénivelé
RAPPEL : coût du séjour : 140 €/pers/2nuits/1/2 pension - acompte versé 70 € solde dû 70 € (taxe de séjour comprise)
BAUDUEN
le séjour en PAYS CATHARE...
CHATEAU DE QUERIBUS
RAPPEL !
Pour l’ensemble des entrées & visites (prix « groupes »), prière de m’adresser :
un chèque de 45 €/personne à l’ordre de NATURE, PASSIONS
avant le 15 septembre
LE PROGRAMME !
Séjour en PAYS CATHARE
DU 10 AU 14 OCTOBRE
JOUR 1 – JEUDI 10 : 8H - Départ Saint-Raphaël - arrivée vers 12h30 CARCASSONNE
– prévoir pique nique au bord du CANAL DU MIDI
- 14H30 : visite guidée de la ville fortifiée et du château de CARCASSONNE
- Fin d’après-midi, arrivée à QUILLAN/hébergement au DOMAINE DE L’ESPINET
SOIREE VIDEO – les Albigeois (hérétiques cathares)
JOUR 2 –VENDREDI 11 : 9H Départ QUILLAN –10H visite Château cathare PUYLAURENS - randonnée
- l’après-midi , balade dans les Gorges de GALAMUS – retour par BUGARACH et RENNES LE CHATEAU & QUILLAN
– retour QUILLAN au DOMAINE DE L’ESPINET
SOIREE VIDEO découverte de la région – (sous réserves)
JOUR 3 – SAMEDI 12 : 8h30 H Départ QUILLAN – 10 H visite Château cathare MONTSEGUR - déjeuner à FOIX
– 14h30 visite commentée du château de FOIX - retour par MIREPOX – visite libre de la cité médiévale
– retour QUILLAN au DOMAINE DE L’ESPINET
JOUR 4 – DIMANCHE 13 : 9 H Départ QUILLAN – visite (audio-guide) Château cathare PEYREPERTUSE randonnée –
- l’après-midi, visite Château cathare QUERIBUS – passage à TAUTAVEL (visite du Centre européen de Préhistoire)
- retour QUILLAN au DOMAINE DE L’ESPINET
SOIREE MENU SPECIAL DE FETE
JOUR 5 – LUNDI 14 : 9 H Départ QUILLAN – passage à LAGRASSE (classé parmi « les plus beaux villages de France» & visite de l’ABBAYE DE LAGRASSE – direction ABBAYE DE FONTFROIDE – pique nique s/place
– retour 14 h SAINT RAPHAEL
...spectacle à Bagnols...
... proposé par notre amie, Jacqueline BIARROTTE du Centre communal de Bagnols en Forêt...
A bientôt,
Martine
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le séjour en PAYS CATHARE...
+ de précisions !
- sur l'hébergement : en villa/studio pour les couples et en villa/chambres multiples pour les dames/singles - accès à la pisicine et au centre SPA du Domaine de l'ESPINET
- sur la restauration qui comprend : petit déj. en buffet, dîner avec vin et café compris, et un menu "fête" pour le dernier soir, pique nique avec 2 formules au choix (2 sandwiches différents + fruit + barre céréales + boisson ou salade composée, viande froide + fromage + fruit +barre céréales + boisson)
- sur le transport : en minibus (2 à 3 fois moins cher qu'en véhicule individuel) env. 100/€/pers
- sur le programme : visites, randos & soirée-vidéo : Cité et château de CARCARSSONNE, Château de FOIX, châteaux cathares de PUYLAURENS, PEYREPERTUSE, QUERIBUS, MONTSEGUR, Abbayes de FONTFROIDE, notamment. Le détail des journées vous sera communiqué ultérieurement.
Spectacles d'été...
2 autres concerts "VOCITARRA" à Saint-Raphaël
"un voyage le long de la Méditerranée"
chant, flûte & guitare
- Le mercredi 14 août, dans les Jardins du Musée, rue de la Vieille Eglise à 20 h
- Le jeudi 15 août au Temple Protestant, 291 av. du Maréchal Lyautey à 20 h
A bientôt,
Martine
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Un court séjour dans le MERCANTOUR, pour se ressourcer, faire des balades inédites dans les villages, à partir du Col de Tende, découvrir une nouvelle vallée...et surtout retrouver un peu de fraicheur, à vous faire partager en quelques images...
A découvrir, l'Album : MERCANTOUR - juillet 2013
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Pour vos balades estivales...
..à VENDRE, par notre amie Dominique URVOY, un scooter HONDA Vision 110 cm3 - modèle 2013, état neuf, 92 km,- 1 650 € -avec Top-case & gravage Eurodatacar
TEL DOMINIQUE : 07 81 48 19 73
Spectacles d'été...
A l'occasion des NUITS OFF 2013 de Fréjus, le duo " Vocitarra" vous propose :
"un voyage le long de la Méditerranée"
chant, flûte & guitare
- Le 22 juillet, à la Galerie Sibra, 97/101 rue Saint François de Paule, à 19 h ou au Musée d'art local, 153 rue Jean Jaurès, à 21h30
- Le 24 juillet, au Musée d'art local, 153 rue Jean Jaurès, à 19 h
PRIX UNIQUE : 5 € sans résa, ticket à l'entrée
.. Et aussi, "Farandole de sketches" de Gérard AFFAGARD, spectacle proposé par "Baz'Art Comédie" avant la pièce "Josette, une serveuse presque parfaite" le 22 juillet à l'école Turcan à 19h et 21h30.
... Le nouveau TROMBINOSCOPE de NATURE, PASSIONS est en ligne !
Le TROMBINOSCOPE à découvrir sans tarder !
A bientôt,
Martine
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Douceur du climat, variétés des paysages et couleurs chatoyantes des marchés, telle est la Drôme qui se découvre au fil des jours..
Direction GRIGNAN, la Belle, pour une balade dans la campagne...
..avant un pique nique dans la grotte de Madame de Sévigné !
.. et la visite du Château de GRIGNAN
L'austérité du château est adoucie par l'exubérance des rosiers qui habillent les vieilles pierres...
Cette belle demeure de style Renaissance, bâtie sur une forteresse du XIIe siècle, fut la demeure de la fille de Madame de Sévigné, Françoise, Comtesse de Grignan, épouse de François de Castellane Adhémar de Monteuil, lieutenant général au gouvernement de Provence de 1668 à 1714. -
C'est pour sa fille, dont elle était séparée, car elle vivait à Paris, que la célèbre Marquise, écrivit ses lettres, qui constituent la correspondance la plus fameuse de la Littérature française. - Elle se rendit à 3 reprises, à Grignan, pour de longs séjours ; et c'est au cours du dernier, qu'elle y mourut le 17 avril 1696. Elle est inhumée adans la Collégiale Saint Sauveur, située sous le Château -
Nous quittons GRIGNAN et les les Grignanais, à regret...
..à suivre...
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La semaine dernière avait lieu aussi, la dernière sortie de la saison, pour les "marcheurs-papoteurs" de NATURE, PASSIONS, au frais et à l'ombre, à Saint Cassien des Bois... « C’est un trou de verdure où coule une rivière… »
1 - La Siagne
Son nom vient semble-t-il de « sagne » le nom d’un roseau commun qui y pousse et servait autrefois à la couverture des chaumières
La Siagne, fleuve côtier de 44 km matérialise en partie la frontière entre le Var et les Alpes Maritimes (depuis 1860, date du rattachement du Comté de Nice à la France)
Avec ses affluents la Siagne couvre un bassin hydrologique de 515 km² et alimente en eau potable toutes les villes de ce bassin et celles de la côte de Fréjus à Cannes. Comme ses principaux affluents : la Siagne de la Pare, la grande Siagne et la Siagnolle, la Siagne née d’une source vauclusienne sous le plateau de Caussols à 1435m d’altitude.
Jamais à sec, son débit moyen contrôlé à Pégomas sur une quarantaine d’année est de 8,75 m³/s avec 1,82 m ³/s en juillet et 14,1 m³/s en novembre. 2 usines hydroélectriques ont été installées sur son cours par EDF: la première en 1906 à Saint Cézaire et la deuxième à Saint Cassien des Bois en 1962 avec la retenue sur le Biançon dans laquelle sont détournées une partie des eaux de la Siagne.
Signalons aussi les nombreux moulins apparus surtout après 1789 , date à laquelle les seigneurs et les moines n’avaient plus l’exclusivité de construire et de rentabiliser les moulins, n’importe quel citoyen pouvait , après en avoir fait la demande à la commune, construire et exploiter un moulin sur un cours d’eau qui traversait sa propriété, en 1855 on dénombra 32 moulins sur la Siagne, moulins à farine, à huile, à roches, à foulons (pâte à papier) et scieries…Ces bâtisses utilisant la force de l’eau n’étaient plus appelées « moulin » mais « usine ».Nous en avons un bel exemple à saint Cassien des Bois.
2 - Le patrimoine bâti à Saint Cassien des Bois et son histoire
La Tour du IXème siècle, la Chapelle du XIIème et le moulin du XVIIème siècle :
La Tour :
Celle que l’on voit aujourd’hui, a été construite au XVème siècle sur les ruines d’un castrum, pour loger un moine ermite en charge de la chapelle et son hospice, propriétés de l’Abbaye de Lérins.
Cette tour carrée a été érigée à l’emplacement d’un castrum, construit, lui, au IXème siècle et signalé dans les textes en 1200 comme propriété du seigneur de Callian, dont les terres, entre autres, couvraient toute la vallée de la Siagne en amont du castrum. Cet édifice fortifié inscrit sous le nom de « Castrum Tanaroni » (Tan équivalant à montagne) était tout à la fois un gite d’étape pour les pèlerins-voyageurs et un octroi pour le commerce entre les seigneuries de Callian-Grasse et d’Antibes. Le massif du Tanneron était alors très boisé, le commerce du bois était florissant, charbonnières et bois de construction, des troncs entiers étaient acheminés par la rivière, accompagnés par des « flotteurs », des hommes chargés de suivre la descente du bois dans le courant, ils devaient certainement, au passage sous le castrum, payer un droit qui enrichissait le seigneur des lieux .On perd la trace du castrum, en tant que propriété du seigneur vers le XVème siècle - rachat des ruines par la toute puissante Abbaye de Lérins ? Il faudrait poursuivre les investigations pour en savoir un peu plus sur sa destinée !
La Chapelle :
La première chapelle construite au XIIème siècle attenante à un prieuré hospice, était propriété de l’Abbaye de Lérins. Elle abritait quelques moines qui se chargeaient de l’entretien, des offices et de l’hospice, sans oublier de faire payer eux aussi un droit de passage à toutes marchandises franchissant la frontière entre les deux seigneuries. Au XVème siècle, le castrum étant certainement à l’abandon les moines y érigèrent en son centre la tour carrée pour y loger un moine ermite. Au XVIIème siècle ils construisirent avec un barrage sur la Siagne un moulin à farine qui rendit de précieux services à la population du massif et rapporta aussi pas mal de deniers à l’Abbaye.
Dans les écrits de l’abbaye, on trouve à la date de 1625 l’hospice de Saint Cassien des Bois et sa chapelle qui accueille toujours les pèlerins voyageurs et à la date de 1650 la construction d’un moulin à farine à Saint Cassien des Bois.
Tanneron est alors un hameau dépendant de Callian, la chapelle un peu délabrée était le seul lieu de culte pour ses habitants. Pillée et partiellement détruite ainsi que la tour à la révolution elle tomba en ruine et fut complètement délaissée à partir de 1835, date à laquelle le hameau de Tanneron, devenu commune à part entière, eu droit à une nouvelle église érigée sur la colline.
En 1905, par la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la commune devint propriétaire de cette petite chapelle, et de la tour carrée associée, elles furent toutes deux restaurées en 1970.
Le moulin :
Construit par les moines aux environs de 1650, il permit ainsi aux habitants de Tanneron de venir moudre leur blé sans être obligés d’aller jusqu’à Callian, dont ils dépendaient juridiquement.
Une retenue d’eau sur la Siagne alimentait un petit canal passant sous l’isthme menant au castrum. Aux abords du moulin le canal se divise en deux biefs l’un passant au travers de la bâtisse et l’autre la contournant, le débit était géré par des martelières accessibles par le pont reliant le castrum à la rive.
Après l’abandon de la chapelle et du prieuré, partiellement détruits à la révolution, le moulin fut repris par un particulier, une loi abolissant le privilège des seigneurs et des religieux à être seuls habilités à posséder un moulin. En 1855 le propriétaire l’agrandi et le transforme en scierie, il fonctionna jusqu’en 1939 créant semble-t-il une activité importante à Saint Cassien d’où sortaient bon nombre de cagettes nécessaires à l’activité agronomique de la vallée aujourd’hui disparue sous les eaux du barrage. Plus tard, de nouveau agrandi et relié à la route par une passerelle il devint pour un temps un restaurant rustique, apprécié pour son civet de sanglier.
Quand et pourquoi a-t-il était démantelé ? Mystère ! Des problèmes de succession peut-être. Toujours est-il, qu’Il resta de nombreuses années à l’état de ruine, envahi par la végétation…Mais, miracle ! Depuis deux ans une association semble s’y intéresser, de jeunes bénévoles y travaillent l’été et on nous promet l’installation d’un écomusée en ses murs dans quelques années. C’est super ! Il ne sera plus nécessaire d’imaginer le passé avec des mots et de vieilles photos, il sera à nouveau là devant nos yeux !
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